Des racines à la cime

Des baguettes
Deux baguettes d’osier.
Interdépendance entre l’autre et moi, entre mon côté lumineux et celui le plus sombre.
Finalement, entre une personne et ce(ux) qui l’entoure(nt).

Des nids
Ces endroits confortables que je trouve sur ma route.
Un bord de rivière, la maison d’un ami, le sommet d’une montagne.
Ces endroits où je me sens bien et qui font que je me construis.
Et que je suis, ici et aujourd’hui.

Des liens
Les nids et les baguettes se connectent par des liens végétaux : des éclisses d’osier blanc.
Des liens que je tresse au quotidien.
Le visuel de ces paires de baguettes interconnectées rappelle le mycélium qui se développe sous nos pieds.
Elles sont toutes reliées au nid, à ce moi, et je suis reliée à chacune d’entre elles.
Les nids surplombent le sol, mais leur existence ne serait pas possible sans ce qui se trouve dans l’invisible interdépendance des choses.